URBANISME | AMÉNAGEMENTS | ACCOMPAGNEMENT
À toutes les échelles de l’urbanité, Wellington | Fabrique urbaine assure une utilisation judicieuse et pratique des concepts et des outils de l’urbanisme. En collaboration avec les parties impliquées, nous développons des réponses favorables aux contextes et aux enjeux de chaque projet. Cette collaboration dynamique rend possible l’application de solutions socialement et économiquement positives, s’inscrivant dans une vision à long terme de la prospérité.
URB+
Presque chaque semaine, souvent les jeudis, une chronique autour d’un ouvrage en urbanisme, en histoire, en sociologie, en architecture ou tout autre thème touchant de près ou de loin aux phénomènes urbains. En fait, en tant qu’urbaniste, rien ne nous échappe ! Et comme cela nous laisse encore sur notre faim, nous ajoutons mensuellement, un ou deux mardi chaque mois, une œuvre de fiction en alternance avec un essai, qui pousse toujours plus loin notre plaisir d’une compréhension universaliste de l’urbanisme.
VERDUN
En collaboration avec la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV), nous publions simultanément dans la revue saisonnière de la Société, Les Argoulets, des articles sur l’histoire urbaine et sociale de ce qui est maintenant l’arrondissement (mais qui fut durant plus de 125 ans la Ville ou la Cité) de Verdun. Je suis également un membre élu du conseil d’administration, avec un mandat de deux ans, depuis mai 2024.
2025-03-20 — Verdun — C’est avec un vrai plaisir que je publie aujourd’hui mon troisième d’une série de quatre articles sur les origines, l’histoire et l’avenir du Natatorium intitulé Un New Deal à Verdun. Celui-ci porte sur les plans d’aide aux chômeurs, dont la Cité de Verdun était un des pionniers durant la dépression de la décennie 1930. Qui se rappelle que des bâtiments municipaux comme l’Auditorium et le Natatorium ont été construits avec une main-d’œuvre enrôlée dans un programme que les contemporains qualifiaient de « work or starve » ? Cette chronique est publiée simultanément dans la revue de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun, Les Argoulets. Bonne lecture urbaine et historique !
2025-03-18 — URB+ — Un retour rapide aujourd’hui sur un petit évènement-théâtre qui s’est tenu il y a quelques semaines à Québec et Lévis : une séance d’information et exposition des options de sites pour la traversée du troisième lien. Il semble que la soirée de Québec ait été peu fréquentée, mais, comme on pouvait s’y attendre, c’est celle de Lévis qui a attiré les locaux. On connait ici notre consternation relativement à l’idée même d’un tel lien, alors je me disais qu’il serait bien de faire un retour aux origines de la relation ville-autoroute. Dans ce qui est un bref chapitre de 12 pages à l’intérieur d’un recueil de ses textes, l’historien et commentateur urbain bien connu des années 1950-60, Lewis Mumford, nous identifie déjà, en 1958, les raisons pour lesquelles l’autoroute n’est pas soluble dans l’espace urbain. Soixante ans plus tard, ses propos dans The Highway and the City sont toujours aussi vrais. Bonne lecture urbaine!
2025-02-10 — Approche et pratique — Voici quelques liens pour souligner la vie et l’œuvre du professeur et urbaniste sans pareil Donald Shoup, décédé vendredi à l’âge de 86 ans. Il est l’auteur de l’ouvrage fondamental The High Cost of Free Parking. Les gens du podcast The War on Cars lui rendent un hommage en repassant l’entrevue qu’ils avaient réalisée avec lui, il y a à peine deux ans. Les gens de StreetsBlog NYC lui rendent aussi un hommage. Comme je le soulignais justement la semaine dernière en publiant notre travail Les décasés (réalisé dans le cadre du concours CASES du CRE Montréal 2022), le livre de Shoup est essentiel lorsqu’on cherche à réimaginer l’espace urbain contemporain, et même s’il s’agit d’un ouvrage touffu de plus de 500 pages, en réalité, la seule chose à retenir, ce sont les trois grands principes qu’il met de l’avant. Ce sont (1) la tarification des espaces de stationnement sur rues, (2) l’utilisation de ce revenu pour faire l’aménagement urbain de la zone tarifée et surtout (3) l’abolition des minimums de stationnement réglementaire (et passer à un système de maximum permis). Toujours travailler en ce sens est une belle façon de lui rendre hommage pour l’éternité.
2025-02-04 — OSU — J’introduis aujourd’hui un nouvel onglet sur cette page, OSU —> Opérations urbaines spéciales. Avec le temps, je compte y présenter quelques idées ou réalisations faites dans le cadre de mon travail. Pour le moment, je commence par le matériel que nous (ma conjointe, Magali Houde, notre amie, Marilyne Primeau [M. Arch, UL] et moi-même) avions préparé pour le concours CASES, du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Montréal. Nous avions intitulé notre proposition Les décasés et je vous invite à le découvrir sur cette page. Pour faire changement un peu, bonne découverte urbaine!
2025-01-23 — URB+ — Il y a des ouvrages qui ouvrent les yeux. The Invention of Brownstone Brooklyn, de Suleiman Osman, fait certainement partie des meilleurs de cette catégorie. Rares sont les histoires urbaine, sociale, culturelle et politique aussi fouillées de ce qui est vaguement connu comme de la « gentrification » ; l’exemple parfait d’une route pavée de bonnes intentions aux résultats délétères. Surtout, nous avons ici le récit de la gentrification tel que le concept émergea sur le territoire de Brooklyn (anciennement une ville, maintenant un borough de NYC), véritable « ground zero » de ce phénomène. Maintenant, ce type de transformation s’observe partout, mais, comme l’auteur le démontre de manière convaincante, c’est dans les quartiers de Brooklyn que la totalité du spectre s’est exprimée. Bonne lecture urbaine !
2025-01-21 — URB+ — Mardi essai — J’ai enfin le plaisir de parler d’une lecture essentielle, faite il y a déjà quelques semaines. Il s’agit d’un ouvrage de la journaliste Francine Pelletier, Au Québec, c’est comme ça qu’on vit. Madame Pelletier a fait sa marque dans la presse écrite ; elle est une des fondatrices de la revue La vie en rose, mais la plupart des gens la connaissent, je crois, grâce à son travail à la télévision. Du moins, c’est ce que sa personne évoquait pour moi et, comme pour ne pas nous donner tort, cet essai faisait suite à la réalisation de son documentaire, lui aussi essentiel, Bataille pour l’âme du Québec. Nul besoin de dire que les deux vont bien ensemble ! Bonne lecture urbaine !
2025-01-14 — URB+ — Mardi fiction — Rien ne garantit que les voyages dans le temps sur le dos de la littérature n’apporteront que ciel bleu et amusement coquin. Pour s’aventurer dans des conditions de nature presque inexplicable, avec des personnages qui sont à la fois si reconnaissables, mais aussi à la limite de ce qui est compréhensible pour le résident contemporain d’un quartier « populaire », pour vivre ce contraste désorientant, il existe un roman qui livrera cette promesse. J’allais presque écrire que nous l’avons lu pour que vous n’ayez pas à le faire, mais non, au contraire, plongez dans ce qui fut le premier roman résolument urbain dans l’univers canadien-français : Au pied de la Pente douce, de Roger Lemelin. Notre prochain roman sera dans le même univers : Les Plouffe, du même auteur. Bonne lecture urbaine!
2025-01-10 — Approche et pratique — Il y a quelques années, j’avais fait une revue du livre de Richard Rothstein, The Color of Law. Le rôle prépondérant du système légal (de jure) dans tous les aspects de la ségrégation était exposé pour ce qu’il était, soit l’instrument séculaire d’appauvrissement et de discrimination, affectant surtout dans la vie des populations minoritaires. Depuis, d’autres auteurs sont apparus pour faire évoluer le propos et approfondir des pistes moins explorées de l’ouvrage. Ces pistes incluent l’importance des restrictive covenants ainsi que l’influence, sur le « marché » de l’immobilier, de l’émulation d’acteurs éminents aux comportements délétère, comme les Levitt. Voilà pourquoi il était temps de tomber sur cette rétrospective de la littérature des banlieues, réalisée par madame Lily Geismer : A New Suburban Politics, parue cet automne dans la revue Dissent. Maintenant, pour un changement d’échelle et de registre sur une question qui, littéralement, embrase l’actualité (les feux qui consume en ce moment LA), on lira avec plaisir ce court texte de Joan Didion, The Santa Anas (1969).
2025-01-09 — Approche et pratique — On sait, ou l’on soupçonne souvent que les modèles servant à planifier un volume de trafic automobile dans un corridor autoroutier donné vont pondre des résultats à la limite de la crédibilité. Bien entendu, l’augmentation constante de ce volume que « démontre » ces modèles sera alors utilisée pour justifier un autre élargissement, une autre croissance du réseau. Si seulement ces recettes convenues montraient le moindre signe d’alléger le fardeau pendulaire. L’argument du toujours plus : d’autoroutes, de voies, de routes ou de lien miracle, comme à Québec, sont des fardeaux qui sapent et taxent lourdement la viabilité et le dynamisme économique de la province. À terme, cela vient saboter et limiter sérieusement les options pour les générations futures. Comme l’illustre assez bien cet article de la revue Dissent, Highway Robbery, le problème de la falsification des modèles et la complicité politique qui l’habilite sont à la base de l’arnaque autoroutière.
(2024-12-30) — Approche et pratique — Top Two-2024 — D’habitude, à cette période de l’année, je choisis quatre ouvrages commentés durant l’année afin de les souligner de manière particulière; j’appelle cela mon « Top Four » annuel. Mais je trouve que mon bassin d’option est plutôt restreint pour 2024, avec seulement 26 titres, toutes catégories confondues. Cela me pousse donc cette année à me contenter d’un « Top Two ». Ce qui tombe particulièrement bien parce que ces deux livres ressortent sans problème du lot. Le premier est l’époustouflant Juneteenth, de l’historienne Annette Gordon-Reed; gâtez-vous en lisant ce récit cet hiver. Dans une catégorie plus standard de l’histoire urbaine, je suis resté singulièrement marqué par l’ouvrage de Peter Eisenstadt, Rochdale Village—Robert Moses, 6,000 families and New York City’s Great Experiment in Integrated Housing. Un rappel extraordinaire sur la nécessité de construire plus de coops d’habitation sur le modèle de Rochdale ou même Co-op City, pour rester dans cette même veine.
Que nous réserve l’année 2025 ? Un ouvrage urbain chaque jeudi. Plus d’œuvres de fiction, avec pour concentration des œuvres où l’auteur utilise New York City comme personnage. Finalement, on va essayer d’ajouter encore plus d’essais historiques, puisque, pour mieux comprendre l’urbain, son cadre et la pensée urbaine, mieux vaut comprendre le contexte historique. À tous, le meilleur en 2025 et surtout, bonnes lectures urbaines!
(2024-12-17) — Verdun — Je suis heureux de partager avec vous aujourd’hui mon deuxième article (d’une série de quatre) consacré à l’histoire, aux origines et à l’avenir du Natatorium de Verdun, vu à travers les pages de l’hebdomadaire qui se décrivait comme The Leading Newspaper of the Third Largest City in the Province of Quebec, The Guardian. Ce texte, comme toujours, est publié simultanément dans la revue de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV), Les Argoulets (Vol. 28, no. 4). Vous trouverez aussi le lien vers le premier chapitre de la série ici. Bonne lecture urbaine!
(2024-12-05) — Jeudi — Il y a quelque chose dans l’air du temps qui me fait retourner vers cette période presque miraculeuse à New York où il s’est construit tous ces méga-ensembles coopératifs, en particulier initié par l’United Housing Foundation (UHF). J’y repense aussi parce que je relis en ce moment l’opus de Robert Caro sur Robert Moses. Curieusement, il n’y est pas question de cette collaboration avec Abraham Kazan, à la tête de l’UHF et qui a vu naitre Rochdale Village et Co-op City, comme dernier hourra pour les deux hommes. Toujours est-il qu’on glisse un mot aujourd’hui sur Rochdale Village, grâce au livre de Peter Eisenstadt, qui en fait le récit à la fois personnel et sensible, mais aussi solidement ancré dans l’époque par une recherche originale des archives. Rochdale Village me semble comme cette expérience humaine et urbaine qu’on aimerait maintenant voir se réaliser en plus grand nombre. Bonne lecture urbaine!
(2024-11-26) — Dernier mardi du mois (fiction) — Je devais faire une chronique sur le classique de Roger Lemelin, Au pied de la Pente douce, mais oh boy, ça fait longtemps que je n’ai pas eu de la misère à lire un livre de cette manière. Pour dire le fossé qui existe entre nous et l’écriture, la parole des personnages et leurs histoires (juste avant la Seconde Guerre, dans le quartier Saint-Sauveur, en basse-ville de Québec), j’ai dû me partir une feuille de notes remplie uniquement avec le vocabulaire et les expressions dont le sens m’échappe. Parfois, je dois relire une section, tellement l’action et le comportement des personnages me sont incompréhensibles. Mais bon, on persiste et j’en reparle dans un mois. En attendant, un peu pour faire suite à notre dernière lecture historique, nous allons plonger dans Au Québec, c’est comme ça qu’on vit de Francine Pelletier. Elle avait auparavant fait un documentaire intitulé Bataille pour l’âme du Québec, sur le même thème et qui est en quelque sorte le « prequel » de ce livre. On se reparle de tout cela plus longuement dans un mois. D’ici ce temps, bonne lecture urbaine!
(2024-10-24) — Jeudi — En parcourant l’œuvre de William H. Whyte au cours des semaines passées, j’ai fait note de certains des ouvrages qu’il cite ou de réalisations concrètes qui ont vu le jour, basées sur des principes ou les orientations de design qu’il avançait. Le livre de cette semaine, Learning from Bryant Park, peut s’inclure dans cette dernière catégorie. En plus de nous faire une histoire nuancée de la revitalisation de cet espace naturel aménagé en plein cœur de NYC, racontée par un de ses principaux acteurs, c’est aussi une histoire déclinée à plusieurs échelles de la capacité des préceptes d’Holly Whyte à faire vivre ou revivre, à dynamiser ou à redynamiser une pluralité d’environnement, dans une multitude de types d’espaces. Bonne lecture urbaine !
(2024-10-10) — Jeudi — Je termine notre série William H. Whyte avec ce qui demeure probablement son œuvre la plus connue, The Social Life of Small Urban Spaces. Tellement essentiel, autant pour ses observations/conclusions que pour sa méthodologie. Dans la prochaine publication, nous allons commencer avec Learning From Bryant Park ce que j’appelle une série « boni », avec des ouvrages qui ont été cités par Holly Whyte ou qui démontre la puissance pratique de son œuvre. Le livre fait partie de cette dernière catégorie. Bonne lecture urbaine !
(2024-09-24) — Verdun — Je suis heureux de publier aujourd’hui le premier d’une série de quatre textes sur l’histoire du Natatorium de Verdun, spécifiquement la genèse de sa création, à la fin des années 1930. Ce passé est retracé en suivant l’émergence de l’idée d’une piscine municipale, particulièrement à travers ce qui s’écrivait dans The Guardian, l’hebdomadaire qui se présentait comme « The Leading Newspaper of the Third Largest City in the Province of Quebec », rien de moins. Il était distribué à toutes les adresses civiques dans la ville (s’était son modèle d’affaires) et s’imposait ainsi comme source de toutes les conversations « about town » ; une forme de conscience collective. Nous avons la chance à la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV) de posséder l’une des rares (la seule ?) collections (presque) complètes des volumes du journal. Je vous invite donc à m’accompagner dans cette première partie de l’exploration des origines du Natatorium de Verdun.
(2024-09-19) — Jeudi — On continue notre série William H. Whyte avec un de ses ouvrages les moins discutés, qui porte pourtant sur une question pérenne, celle de la préservation, de l’amélioration et de la destinée de la diversité de nos paysages, qu’ils soient naturels ou humanisés. À cette fin, The Last Landscape est tout à la fois une façon de faire le point sur ces situations et de se doter des outils pour faire évaluer la question de manière tangible et positive. La semaine prochaine sera la dernière de la série, avec The Social Life of Small Urban Places. Bonne lecture urbaine!
(2024-09-10) — Dernier mardi (Série essai historique) — Puisque je n’ai toujours pas terminé le bouquin principal sur ma liste (voir plus bas), on va y aller avec quelque chose d’un peu différent. Un ouvrage de l’historien émérite Jacques Rouillard, qui nous offre le livre parfait pour ce moment, Le mythe tenace de la folk society en histoire du Québec. Comme quoi une lecture de l’histoire des Canadiens français qui se résume autrement qu’en une grande noirceur sous le joug de l’Église et de l’idéologie de la survivance est possible. Notre société intégrée et active commence bien avant la Révolution tranquille, et le temps qu’elle soit mieux exposée est arrivé. De plus, l’ouvrage constitue un rappel sur les vertus de l’histoire comme discipline scientifique. Le prochain premier mardi porte sur une fiction, et pour ceux qui aimeraient suivre à la maison, nous allons lire Au pied de la Pente douce (1944), de Roger Lemelin. Bonne lecture urbaine!
(2024-09-05) — Jeudi — Je repousse la continuation de notre série William H. Whyte d’une autre semaine, mais je ne vous laisse pas pour autant les mains vides! Pour des raisons qui vont devenir évidente dans les prochains mois, je suis depuis quelque temps ré immergé dans l’œuvre de Robert Caro, du Power Broker à sa somme biographique encore inachevée sur Lyndon Baines Johnson à sa petite autobiographie de son travail, tout bonnement intitulé Working. De plus, cette année, le podcast 99 % Invisible lit et commente mensuellement, avec l’apport d’un invité à chaque fois (le premier fut d’ailleurs Bob Caro lui-même), sa bio-histoire de Robert Moses. Douze mois pour lire ou relire en bonne compagnie The Power Broker, quoi de mieux! Mais ce n’est pas avec tout ça que je veux vous laisser, mais plutôt avec le charmant documentaire sur sa relation avec son fameux éditeur, Robert Gottlieb (✝︎ 2023) et simplement intitulé Turn Every Page. Impossible de ne pas se laisser absorber. Voilà, bon visionnement et bonnes lectures urbaines!
(2024-08-22) — Jeudi — Nous allons prendre ces deux dernières semaines d’août pour découvrir et reconnecter avec la famille et du pays; de retour le jeudi 5 septembre. Mais cela ne veut pas dire qu’on s’oublie côté ouvrages urbains, historiques, sociologiques et fictions! Pour ceux qui aimeraient suivre à la maison, il reste deux livres dans notre série William H. Whyte, soit The Last Landscape et The Social Life of Small Urban Spaces. J’ai décidé d’ajouter un bonus, Learning From Bryant Park, puisque, même s’il n’est pas écrit par Holly Whyte, les initiatives de revitalisation et les leçons qu’on en tire sont directement inspirées par son œuvre. Pour ceux qui voudraient découvrir le dernier ouvrage de Whyte, nous avions justement écrit en 2021 sur City—Rediscovering the Center. C’est en quelque sorte la « somme » de toutes ses observations sur les façons de faire « vivre » un centre urbain. Comme c’est malheureusement trop souvent le cas avec le meilleur de ce qui se fait en urbanisme, trente ans après sa publication, c’est toujours aussi terriblement pertinent. Notre mardi « histoire » est aussi reporté au deuxième mardi en septembre. Entre-temps, bonnes lectures urbaines!
(2024-08-15) — Jeudi — On prend prétexte d’une introduction écrite par William H. Whyte pour une réédition d’un des fameux guides urbains produits par la Work Projects Administration en 1939 pour s’offrir un court voyage à New York City. The WPA guide to New York City dans les mains, les pieds rythmés par le macadam, on se fait des rêves d’un prochain voyage au cœur du monde. Bonne lecture urbaine!
(2024-08-08) — Jeudi — Notre série William H. Whyte se poursuit aujourd’hui avec son collectif de 1957, The Exploding Metropolis, lu ici dans une réédition bien méritée de 1993. Cette dernière a eu le bénéfice d’un avant-propos très à propos de Sam Bass Warner Jr. et d’une préface nouvelle de Holly Whyte lui-même, qui était dans ce qui sera son ultime décennie. Il en profitera dans cette préface pour rendre un hommage original à celle qui était alors devenue la plus célébrée des auteurs qu’il avait aidées à faire émergées, Jane Jacobs. Bonnes lectures urbaines!
(2024-08-01) — Jeudi — Les vacances qui se prolongent dans l’humidité heureuse d’une semaine en ville. Alors, dans ces circonstances, pourquoi ne pas poursuivre notre série William H. Whyte, mais cette fois en restant bien au frais à l’intérieur et profiter du rafraichissant documentaire qu’il a produit en 1981 grâce à ses travaux d’observations sur les places et les rues à New York et dans d’autres grandes villes américaines. City Spaces, Human Places, version filmée qui rapporte l’essentiel de son travail compilé dans The Social Life of Small Urban Spaces est le fruit de cette compilation et offre plusieurs beaux moments de contemplation et d’expériences urbaines universelles, encore plus maintenant qu’alors, avec plus de quarante ans de recul pour valider la pérennité des observations. Bon visionnement et bonnes lectures urbaines!
(2024-07-30) — Dernier mardi du mois (fiction) — Inspiré par notre dernière lecture de l’auteure, on s’offre en ce mardi-fiction un recueil de nouvelles au titre évocateur, Les Aurores montréales, de Monique Proulx. Bonnes lectures urbaines!
(2024-07-25) — Jeudi — Toujours dans la poursuite des vacances estivales ici au chalet Wellington, entre l’urbanissime Verdun et nos découvertes madawaskayennes et brayonnes. Les parutions sont simplement remises à bientôt, c’est-à-dire probablement la semaine prochaine. Mais pour ne pas laisser personne les mains vides, je vous propose d’explorer un magazine qui en vaut le détour, le New York Review of Architecture. Les cheeky on même fait un numéro spécial LA, intitulé LARA, en mars dernier. Comment résister? Bonnes lectures urbaines!
(2024-07-18) — Jeudi — Petit hiatus ce jeudi, pour cause de voyage familial à la découverte d’une république transnationale — La république du Madawaska — et sa capitale aux six peuples fondateurs, Edmundston. En plus de renouer avec la famille, ce fut aussi l’occasion de traverser cette région par la Route des frontières, une expédition d’un long weekend ou plus que je souhaite à tous, famille ou pas! Bientôt, on ira de l’avant avec les articles de notre série sur William H. Whyte et son œuvre. Entretemps, bonnes lectures urbaines!
(2024-07-11) — Jeudi — Ce premier bouquin de notre série sur William H. Whyte, The Organization Man, est l’objet de cette chronique, et je ne peux que vous invitez vous aussi à plonger dans ce livre de presque soixante-dix ans. Certains phénomènes, particulièrement domestiques, nous serons maintenant assez étrangers et surtout, le « vibe », pourrions-nous dire, de l’époque des années 1950 est quelque chose d’essentiellement révolu, mais une proportion inquiétante des tendances en milieu de travail et en gestion dans nos organisations font écho à des comportements décrits dans cet ouvrage. Troublant. Bonnes lectures urbaines!
(2024-07-04) — Jeudi — En ce jour de fête nationale pour nos voisins du sud, on prend congé de chronique, mais j’aimerais malgré tout prendre le temps de faire un lien avec deux éléments, en relation avec celui qui est notre centre d’intérêt pour ce mois, William H. Whyte. Premièrement, Whyte a été un des consultants principaux sur le Plan for New York City de 1969 (jamais mis en œuvre, évidemment). Le document en vaut le détour, mais il y a aussi un documentaire, What is the City… but the People, écrit et narré par Whyte (il apparait même brièvement à l’écran, vers la fin). Une véritable capsule historique, et particulièrement troublante lorsqu’on sait que cela représentait le point de vue progressiste. Pour finir, l’eulogie prononcée par le critique Paul Goldberger lors des funérailles de Whyte. Un moment pour réfléchir sur le pouvoir accélérateur des villes et leurs espaces publics. Belles lectures urbaines!
(2024-06-27) — Jeudi — On commence notre série sur l’œuvre de William H. Whyte avec une biographie, American Urbanist, paru en 2022 et écrite par Richard K. Rein. Évidemment, l’homme et sa production sont une passion pour moi, alors cette infusion volontaire me semble une belle façon de faire le point et passer un beau mois de juillet. Bonnes lectures urbaines !
(2024-06-25) — Dernier mardi du mois (histoire) — On l’aura bien compris, ce mois de juin, notre ouvrage de non-fiction aura été On Juneteenth. Je ne peux faire autrement que de le recommander chaudement, encore une fois. Pour ceux qui aimeraient suivre à la maison, dans le cadre de notre juillet fiction, nous allons lire le recueil de nouvelles de Monique Proulx, Les Aurores montréales. Bonnes lectures urbaines !
(2024-06-19) — Juneteenth — C’est jour de fête aux États-Unis aujourd’hui, 19 juin. La tension constante, qui avait été soulevée jadis par W.E.B. Du Bois, entre la réalité d’avoir la peau noire et d’être aussi américain que son prochain à la peau blanche, est encore une fois l’objet d’une réflexion sensible et contemporaine dans ce formidable petit livre de Madame Annette Gordon-Reed, On Juneteenth. Cette chronique souligne donc toutes ces réalités en prenant prétexte de cet ouvrage et de ce qui est, avec raison, un jour nécessaire à marquer. Bonne lecture urbaine!
(2024-06-18) — Verdun — Notre quatrième et vraie dernière partie sur le quartier Crawford Park, à Verdun, est disponible. C’est un parcours pour qui veut bien prendre son temps pour découvrir l’urbain comme il se doit, à pied ou à vélo! Publié simultanément dans la revue de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV), Les Argoulets, c’est avec un plaisir sincère que je vous invite à découvrir Le mystère de Crawford Park—Un parcours. Bonne promenade exploratrice et bonne lecture urbaine!
(2024-06-14) — D’ici la fin du mois de juillet, on va plonger dans l’œuvre de William H. Whyte (1917-1999). Dans notre milieu, les gens qui apprécient son apport à la profession le connaissent généralement pour The Social Life of Small Urban Spaces ou avant, The Exploding Metropolis (1958) et plus rarement pour The Last Landscape (1968). Mais il me semble qu’on néglige souvent son dernier (1988), qui fut d’ailleurs l’objet d’une chronique ici, City: Rediscovering the Center. Le reste du public le rencontre plus souvent grâce à son premier ouvrage (1956), The Organization Man. Nous allons donc faire le tour de toute cette œuvre, en commençant par une biographie (2022), American Urbanist—How William H. Whyte’s Unconventional Wisdom Reshaped Public Life. Cette première chronique paraîtra la semaine prochaine, pour donner le temps à ceux qui aimeraient suivre à la maison. Bonne lecture urbaine!
(2024-06-06) — Jeudi — Aux frontières de l’été comme nous le somme maintenant, j’aborde ce dernier livre de la saison « régulière », et c’est non le moindre, puisqu’il s’agit du Dictionnaire politique de la scène municipale québécoise, de Mesdames Sandra Breux et Anne Mévellec. Il devrait se trouver sur tous les bureaux de ceux qui ont affaire de près ou de loin au domaine. Je vais reporter la chronique de Lire et comprendre les environnements bâtis au Québec pour septembre. La semaine prochaine, je vais aussi dévoiler la liste des livres pour la saison estivale, pour ceux qui aimeraient suivre à la maison. Bonne lecture urbaine!
(2024-05-28) — Dernier mardi de mai (fiction) — On plonge dans la fiction urbaine avec l’avant-dernier livre de Monique Proulx, Ce qui reste de moi. On dit que l’auteure est l’une des plus montréalaises de sa génération, et même pour celle qui est née et a passé ses années de jeunesse à Québec, son regard sur la ville de Jeanne Mance est des plus envoutant. Montréal ici n’est pas qu’un décor, mais une entité qui participe au devenir des personnages. Le prochain ouvrage de fiction sera d’ailleurs son recueil de nouvelles bien connu, Les Aurores montréales (1996), pour ceux qui aimeraient suivre à la maison. Bonne lecture urbaine!
(2024-05-23) — Jeudi — Unité, autonomie, démocratie est cette excellente et nécessaire histoire de l’Union des municipalités du Québec (UMQ), mais aussi, forcément, celle de la difficile relation de ces « créatures » avec leur créateur, le gouvernement de Québec. Pour ceux qui aimeraient suivre à la maison, la semaine prochaine, nous allons continuer notre exploration du monde municipal dans la province avec le Dictionnaire politique de la scène municipale québécoise (PUL). Bonne lecture urbaine!
(2024-05-12) — Voici un livre qui nous ouvre les yeux sur la pionnière du développement régional dans la province, warts and all. Sous la direction de Bruno Jean, Le BAEQ revisité : un nouveau regard sur la première expérience de développement régional au Québec. Pour la plupart d’entre nous, ce sera une première accointance avec le « BAEQ », qui n’était qu’un acronyme vaguement familier couplé à des notions sinistres d’expulsion (je m’inclus dans ce lot). Pour les autres, ce sera probablement la première fois qu’on lira le témoignage d’acteurs de premier plan impliqué au BAEQ. En deuxième partie, les réflexions de chercheurs ayant étudié ce moment charnière pour le Québec et la pratique professionnelle en développement régional. Bonne lecture urbaine!
(2024-05-01) — Où je discute de la tragique comédie présentée à la population de Verdun hier soir par les autorités de l’arrondissement. Et nul autre que l’auteur britannique bien connu George Orwell était dans la salle. Les mots n’ont pas servi hier à illuminer un projet collectif porteur, mais plutôt à obscurcir une volonté glauque qui vise la destruction d’une icône de génie et de civisme simple et affirmé, le bâtiment Art déco du Natatorium de Verdun. Triste lecture urbaine.
(2024-04-30) — Dernier mardi d’avril — Je voulais avoir terminé et plonger un peu pour faire un compte-rendu de l’ouvrage de W.E.B Du Bois, Black Reconstruction, mais je suis à peine au quart de ses 875 pages — 1085 pages avec les commentaires et notes. Je reporte donc a dans deux mois. Mais pour le prochain dernier mardi du mois, ce sera de la fiction, comme le veut l’alternance. Exceptionnellement, je vais donner le titre immédiatement, pour ceux qui aimeraient suivre à la maison, comme on dit : Ce qu’il reste de moi, de Monique Proulx. Bonne lecture urbaine!
(2024-04-18) — Jeudi — Un Québec urbain en mutation, de Gérard Beaudet, qui se passe de présentation, est l’objet de nos commentaires cette semaine. Bonne lecture urbaine!
(2024-04-11) — Jeudi — Je continue cette semaine sur ma lancée de livres parus au Québec sur la réalité de l’urbanisme tel qu’il se vit dans cette province. Dans les semaines qui suivent, nous aborderons le dernier de Monsieur Gérard Beaudet, un livre sur le BAEQ, une histoire de l’UMQ, un dictionnaire politique de la scène municipale au Québec et last but not least, Lire et comprendre les environnements bâtis au Québec. Mais avant de se plonger dans toute cette matière bien sérieuse, on se gâte un peu avec un merveilleux livre-guide, Ruelles, de Mesdames Ariel Tarr et Florence Sara G. Ferraris. Bonne lecture urbaine!
(2024-04-04) — Jeudi — Opuscule sur la condition municipale au Québec, Libérer les villes, de l’ex-maire de Gatineau, Maxime Pedneaud-Jobin. Bonne lecture urbaine!
(2024-03-27) — Verdun — Notre troisième et dernière partie sur le quartier Crawford Park, à Verdun, est disponible. Publié simultanément dans la revue de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV), Les Argoulets, c’est avec plaisir que Le mystère urbain de Crawford Park (Troisième partie), avec ses notes et références en plus, peut se consulter ici. Le prochain sera un parcours que nous vous concoctons à travers le quartier. Bonne lecture urbaine !
(2024-03-26) — Dernier mardi de mars — Dans notre série par alternance mensuelle, ce mois-ci c’est l’heure de la fiction. On a placé notre dévolu sur le roman bien d’actualité et connu, grâce en partie à la controverse qui l’a entouré l’an passé, le livre de Monsieur Kevin Lambert, Que notre joie demeure. Bonne lecture urbaine!
(2024-03-21) — Jeudi — Les deux prochains livres sont en quelque sorte une suite de notre dernière série, sur la ville de Los Angeles. La semaine prochaine, nous plongerons dans l’ouvrage de Clarence Y. H. Lo, Small Property Versus Big Government pour en apprendre davantage sur le/les mouvements/mouvances ayant fait aboutir Prop 13 à la fin des années 1970 en Californie. Mais pour le moment, un livre qui me tardait de lire depuis longtemps et que le nombre de citations dans les ouvrages sur LA m’a convaincue d’entreprendre, de John R. Logan et Harvey L. Molotch, Urban Fortunes. Rien pour décevoir. Bonne lecture urbaine!
(2024-02-27) — Dernier mardi de février — On commence ce mardi notre série non-fiction, avec l’ouvrage bien connu de W.E.B. Du Bois, The Souls of Black Folk. Les chapitres d’une vie et d’une recherche sociologique unique jusqu’alors, dans ce vaste territoire du Black Belt américain. Un récit qui administre un choc sérieux au lecteur réceptif, même plus de 100 ans après sa parution. En vérité, j’ai décidé de poursuivre sur cette voie pour le reste de l’année, et c’est pourquoi notre prochaine séance de lecture du mardi non-fiction sera le deuxième livre de Du Bois, intitulé Black Reconstruction et paru en 1935. Pour ceux qui aimeraient suivre avec nous, voici dans l’ordre la liste des ouvrages :
Black Reconstruction (W.E.B. Du Bois) — dernier mardi d’avril;
Reconstruction—America’s Unfinished Revolution, 1863–1877 (Eric Roner) — dernier mardi de juin;
The Warmth of Other Suns—The Epic Story of America’s Great Migration (Isabel Wilkerson) — dernier mardi d’août;
Bonne lecture urbaine!
(2024-01-30) — Dernier mardi de janvier — Je commence cette série, composée de romans, de récits personnels, d’histoire et de sociologie politique et urbaine dans un sens très large et qui paraîtra tous les derniers mardis du mois, par un roman du regretté François Blais, Iphigénie en Haute-Ville. Contrairement à ce qu’en dit le narrateur, trop proche pour voir clair, il ne s’agit pas d’un roman à l’eau de rose et cela ne se passe pas (vraiment) à Québec. Bienvenue derrière le miroir d’une tragédie moderne, où deux vies se consument en quelques fabliaux. Bonne lecture urbaine!
(2024-01-26) — Verdun — C’est avec un vrai plaisir que je présente ce deuxième texte de ma série sur l’histoire urbaine du quartier de Crawford Park, à Verdun. C’est une recherche à travers les quotidiens montréalais de l’époque qui m’a permis de reconstruire les mécanismes fonciers ayant amené ce quartier de Verdun à se démarquer autant par rapport aux autres (hint: ce n’est pas à cause d’une préférence manifeste de la clientèle pour les petites maisons unifamiliales…). Au printemps paraitra une troisième et dernière partie qui portera spécifiquement sur la typologie architecturale et l’aménagement urbain du quartier. Bonne lecture urbaine!
(2024-01-25) — Jeudi — Pour le quatrième et dernier livre de notre série Los Angeles, on va vraiment parcourir la ville au niveau de son macadam, dans le meilleur sens du terme, avec ce livre choc du regretté Mike Davis, City of Quartz—Excavating the Future in Los Angeles. Davis a compris que ce sont les gens qui font vivre une ville, mais que leurs environnements est loin d’être neutre dans cette fabrication. Los Angeles est à la fois béni et châtié par un idéal climatique, une géographie spectaculaire et une convergence d’idéalisme sans égale. Mais pour combien de temps? Bonne lecture urbaine! Voici la liste des ouvrages dans notre série :
[1] The Fragmented Metropolis—Los Angeles, 1850-1930 (Robert M. Fogelson) — 7 décembre 2023;
[2] The Reluctant Metropolis—The Politics of Urban Growth in Los Angeles (William Fulton) — 4 janvier 2024;
[3] Los Angeles—The Architecture of Four Ecologies (Reyner Banham) — 11 janvier 2024;
[4] City of Quartz—Excavating the Future in Los Angeles (Mike Davis) — 25 janvier 2024;
(2024-01-11) — Jeudi — Cet avant-dernier ouvrage dans notre série sur Los Angeles n’est pas le moindre, puisqu’il s’agit du fameux livre du critique Reyner Banham, Los Angeles—The Architecture of Four Ecologies. Plus de cinquante ans après sa parution, l’ouvrage est toujours d’actualité et incisif. Son amour et sa compréhension de l’objet urbain de cet amour n’ont pas pris une ride. Bonne lecture urbaine !
(2024-01-04) — Jeudi — Dans le cadre de notre série sur Los Angeles, l’ouvrage que nous examinons aujourd’hui, The Reluctant Metropolis, nous permet de réfléchir sur les conséquences du succès, une fois que ses répercussions inégales commencent à paraitre. En couvrant l’évolution des 30 dernières années du siècle passé, c’est l’histoire d’une prise de conscience, de la part de la population, mais surtout des « machines » de croissance, que l’époque consensuelle de la « business as usual » est révolue et qu’un nouvel équilibre dominant n’est plus possible. Un exposé qu’on ne voudra pas manquer. Bonne lecture urbaine!
(2023-12-28) — Jeudi — On fini 2023 avec notre maintenant fameux et tant attendu Third Annual Top Four! À l’an prochain et comme toujours, belles et bonnes lectures urbaines!
(2023-12-07) — Jeudi — Pour le mois de décembre, on va s’offrir une petite série sous le thème de Los Angeles. Je me l’étais promis avant la fin de l’année et je crois avoir la capacité de passer à travers quatre livres qui seront comme un voyage dans le temps, les lieux, l’histoire et la culture de la mégalopole de la côte ouest américaine. On commence avec le classique de l’historien Robert M. Fogelson, The Fragmented Metropolis—Los Angeles, 1850-1930. Dans les dernières années, le hasard nous a placés sur notre chemin de deux autres excellents, mais très différents, ouvrages de Monsieur Fogelson : Bourgeois Nightmares—Suburbia, 1870–1930 et The Great Rent Wars—New York, 1917–1929. Bonne lecture urbaine! [2023-12-27] Manifestement, la série sur le thème de Los Angeles va se poursuivre en 2024, alors belle fin de 2023 en bonnes lectures urbaines!
(2023-11-07) J’aimerais dire que ce dernier livre de la période estivale nous donne la nostalgie des étés passés à vivre l’éternité d’une journée chaude et ensoleillée dans l’eau ou sur le bord d’une piscine municipale, mais comme son titre, Contested Waters, peut le laisser deviner, cela serait de la fausse représentation. À défaut, on ne manquera pas pour autant de le mettre sur sa tablette et d’en profiter pleinement, entre deux longueurs ou saucettes. Finalement, la liste des ouvrages de l’été 2023! Bonne lecture urbaine!
[1] Freedomland—Co-op City and the Story of New York (Annemarie Sammartino) — (05 octobre 2023)
[2] We, the Others—Allophones, immigrants and Belonging in Canada (Toula Drimonis) — (13 octobre 2023)
[3] Heat Wave—A Social Autopsy of Disaster in Chicago (Second Edition) (Eric Klinenberg) — (31 octobre2023)
[4] Contested Waters—A Social History of Swimming Pools (Jeff Wiltse) — (07 novembre 2023)
(2023-10-31) L’ouvrage de Monsieur Eric Klinenberg, Heat Wave, nous parle d’une époque, il y a à peine plus de 25 ans, où l’un des rares phénomènes naturels semi-récurrents pouvant affecter nos centres urbains était la vague de chaleur. How quaint. Face à l’accélération des changements climatiques, il n’est pas trop tard pour appliquer les leçons de ce travail de sociologie urbaine, maintenant un classique. Bonne lecture urbaine!
(2023-10-13) Une autre belle lecture de vacances que cet ouvrage, We, The Others, de la journaliste et commentatrice culturelle bien connue, Toula Drimonis. Recentrer le discours autour de l’immigration sur la nécessité de comprendre que ces « autres », issues de l’immigration, sont en réalité nous-mêmes est le défi immédiat et existentiel qui doit être relevé dans la province. Ironiquement, la vitalité contemporaine et actualisée de même que la capacité de rayonner de « notre » culture passent par une reconnaissance distincte et une intégration franche et mutuelle des « autres ». L’ouvrage de Madame Drimonis recentre bien ces questions. Bonne lecture urbaine !
(2023-10-05) Pour se coordonner un peu avec la température résolument estivale qui persiste malgré le calendrier automnal, je vais prendre le mois pour présenter quelques livres « de vacances », essentiellement des ouvrages que j’ai lus en août. Elles ont un côté légèrement éclectique, comme il se veut pour ce type de lecture, mais je pense bien qu’ils vont finir par se marier dans ce fil. Pour commencer, d’Annemarie Sammartino, Freedomland—Co-op City and the Story of New York. Comme la ville, cet ensemble coopératif est une source inépuisable de fascination. Bonne lecture urbaine!
(2023-09-24) — Verdun — J’introduis sur ce site une nouvelle section intitulée Verdun. Je compte y héberger, entre autres choses, une version des articles écrits pour la revue de la Société d’histoire et de généalogie de Verdun (SHGV), Les Argoulets. Le 150e de la fondation d’une entité municipale du nom de Verdun approche à grands pas (en 2025) et cela fait pour un bon prétexte, une justification pour toutes nos curiosités urbaines, architecturales, sociologiques et culturelles sur l’ancienne ville de la banlieue (et maintenant un arrondissement) de Montréal. Pourquoi ne pas en explorer un peu l’histoire, son humanité, sa pierre, ses espaces aménagés et ainsi, nous l’espérons, se l’approprier pour mieux l’aimer. Alors, pour se lancer sur cette virée dans le temps et dans le macadam de ce qui fut longtemps la troisième plus populeuse ville du Québec, on va commencer avec le quartier le plus caché, le plus à l’ouest, presque coupé depuis toujours du reste de Verdun, Le mystère de Crawford Park—Des origines à la Dépression, la première partie d’une série de trois (3) articles où nous ferons le tour de ce territoire fascinant de Verdun. Bonne lecture urbaine (et historique)!
(2023-08-10) S’il existe un paradis sur terre pour les cyclistes, la ville d’Amsterdam est certainement ce qui s’en rapproche le plus. Nous avons la chance avec ce livre de Monsieur Pete Jordan, In the City of Bikes, de faire le tour de la magie et de l’histoire unique qui rend la ville aussi proche d’un firmament à bicyclette que possible. Bonne lecture urbaine !
(2023-08-08) Bikenomics nous donne à la fois un point de vue militant et la perspective d’une personne intimement impliquée dans l’avancement de la cause du vélo dans un des environnements le plus hostile et impossible sur cette planète : les États-Unis d’Amérique. Bonne lecture urbaine !
(2023-07-20) Cette semaine, le même auteur, mais un autre livre (Bike Boom). Il s’agit d’une sorte d’archéologie historique combinée à un mystère, toujours autour du vélo. L’auteur cherche à expliquer pourquoi ces moments de “boom” sans implantation durable comme mode de transport urbain à part entière se répètent. Bonne lecture urbaine!
(2023-07-14) Difficile de faire mieux pour commencer notre série Le vélo et la ville qu’avec ce premier livre de Monsieur Carlton Reid, Roads Were Not Build For Cars. La semaine prochaine, on continue notre exploration de cette histoire méconnue et quasi parallèle avec un bouquin du même auteur, Bike Boom. Entretemps, bonne lecture urbaine!
(2023-07-06) On reprend en juillet avec une série sur le vélo, Le vélo et la ville, bien simplement. Voici les ouvrages qui nous serviront de point de départ à la réflexion. On commence la semaine prochaine. Bonne lecture urbaine!
[1] Roads Were Not Build For Cars—How cyclists were the first to push for good roads & became the pioneers of motoring (Carlton Reid) — (14 juillet 2023)
[2] Bike Boom—The Unexpected Resurgence of Cycling (Carlton Reid) — (20 juillet 2023)
[3] Bikenomics—How Bicycling Can Save the Economy (Elly Blue) — (08 août 2023)
[4] In the City of Bikes—The Story of the Amsterdam Cyclist (Pete Jordan) — (10 août 2023)
(2023-05-04) Léger contretemps dans la publication ; nous reprendrons le 6 juillet. D’ici là, merci et bonne lecture urbaine !
(2023-05-25) Notre prochaine série débute jeudi prochain et porte le titre transparent Le vélo et la ville. Les ouvrages qui serviront d’assises à nos propos sont : (voir liste au 6 juillet)
(2023-05-18) Ceci est notre commentaire autour de Freewaytopia—How Freeways Shaped Los Angeles, le deuxième et dernier livre boni intégré à notre série Trans&Transit. La semaine prochaine, on commence une série qui se définit dans le titre : Le vélo et la ville. D’ici là, bonne lecture urbaine !
(2023-05-16) Je publie aujourd’hui le texte ancré sur The 30-Minute City—Designing for Access de Monsieur David M. Levinson, ce premier livre boni de notre série Trans&Transit. Difficile de trouver un ouvrage plus d’actualité et avec une perspective qui mérite autant une mise en pratique active. Bonne lecture urbaine!
(2023-05-04) Notre série se conclut avec Le transport collectif à l’épreuve de la banlieue du Grand Montréal, de Gérard Beaudet, urbaniste bien connu. C’est une épreuve qui n’est pas facile à surmonter, on s’en doute, mais le particulier de ces difficultés est contenu dans cet ouvrage et mérite le temps de lecture et un moment de réflexion. La série se conclut ainsi, mais je vais ajouter deux ouvrages « boni » pour la semaine prochaine. D’ici là, bonne lecture urbaine !
(2023-04-25) L’avant-dernier livre de notre série Trans&Transit, Comment survivre aux controverses sur le transport en commun à Québec. Ce livre traite d’une question d’actualité brûlante : l’évanescence du troisième lien et les difficultés à implanter des systèmes de transport en commun structurants à Québec. Bonne lecture urbaine !
(2023-04-19) Notre série Trans&Transit se poursuit aujourd’hui avec New Mobilities, le premier ouvrage de Monsieur Todd Litman, bien connu comme le père de ce joyau qu’est la Victoria Transportation Policy Institute (VTPI). Bonne lecture urbaine !
(2023-03-28) On continu avec Road to Nowhere, un peu de la réflexion entreprise dans le dernier, c’est-à-dire les dangers et les illusions qu’on se fait lorsque l’on se donne au « solutionnisme » technologique comme issue de secours aux problèmes causés par un mode d’exister basé sur l’automobile solo. Bonne lecture urbaine !
(2023-03-03) Comment de belles visions peuvent, avec le temps et beaucoup d’argent, nous dissuader maintenant de prendre les mesures nécessaires à construire un espace urbain fait de véritables opportunités et pensé pour une accessibilité qui stimule la richesse et notre bien-être commun. Et oui, cela prendre parfois la perspective d’un historien comme Monsieur Peter Norton pour nous ouvrir à cette réalité, et son dernier ouvrage, Autonorama, est l’instrument parfait pour le faire. Bonne lecture urbaine !
(2023-02-16) On fait un léger détour cette semaine pour une lecture hors-série sur un sujet qui me tient à cœur, soit l’histoire autour de The Green Book, ce répertoire unique paru annuellement de 1936 à 1967. Une fois que l’on connait l’existence de ce document si particulier, difficile de se le sortir de la tête, et ce livre de Monsieur Alvin Hall, Driving the Green Book, ne déçoit pas en ce sens. Bonne lecture urbaine !
(2023-02-09) Dans la tradition millénaire des Confessions, nous avons la chance de lire aujourd’hui celle de l’ingénieur-fondateur du mouvement Strong Towns, Charles L. Marohn, Confessions of a Recovering Engineering. Le moins que l’on puisse dire est qu’elles ne décevront pas ceux qui ont déjà les yeux et le cœur ouvert, tout en ayant la force de faire de nombreux convertis; pour ma part, je vais certainement le mettre entre les mains des gens mûres pour une conversion de cœur et d’esprit! Pour se faire des alliés et agir pour un aménagement urbain humanisé et catalyseur de richesse. Bonne lecture urbaine!
(2023-02-01) Aujourd’hui, la chronique autour du livre de Monsieur Steven Higashide, Better Buses, Better Cities, où l’on se rappelle qu’un des meilleurs moyens d’avoir un réseau de transport en commun qui délivre de vrais services d’accessibilité à des destinations urbaines utiles et désirées à l’ensemble de la population est d’avoir un réseau d’autobus priorisé sur la voie publique et à intervalle fréquent. Bonne lecture urbaine!
(2023-01-27) En plus de publier aujourd’hui notre chronique sur l’ouvrage du professeur Jonathan Levine, From Mobility to Accessibility, voici la liste des livres qui feront aussi l’objet d’une chronique dans notre série sur les transports collectifs et actifs, Trans&Transit :
[1] Human Transit—How Clearer Thinking About Public Transit Can Enrich Our Communities and Our Lives (Jarrett Walker) — (12 janvier)
[2] From Mobility to Accessibility—Transforming Urban Transportation and Land-Use Planning (Jonathan Levine & al.) — (27 janvier)
[3] Better Buses, Better Cities—How to Plan, Run, and Win the Fight for Effective Transit (Steven Higashide) — (02 février)
[4] Confessions of a Recovering Engineering—Transportation for a Strong Town (Charles L. Marohn Jr.) — (09 février)
[Hors-série] Driving the Green Book—A Road Trip Through the Living History of Black Resistance (Alvin Hall) — (16 février)
[5] Autonorama—The Illusory Promise of High-Tech Driving (Peter Norton) — (03 mars)
[6] Road to Nowhere—What Silicon Valley Gets Wrong about the Future of Transportation (Paris Marx) — (28 mars)
[7] New Mobilities—Smart Planning for Emerging Transportation Technologies (Todd Litman) — (19 avril)
[8] Comment survivre aux controverses sur le transport en commun à Québec (Collectif) — (25 avril)
[9] Le transport collectif à l’épreuve de la banlieue du grand Montréal (Gérard Beaudet) — (04 mai)
[Bonus 01] The 30-Minute City—Designing for Access (David M. Levinson) — (16 mai)
[Bonus 02] Freewaytopia—How Freeways Shaped Los Angeles (Paul Haddad) — (18 mai)
(2023-01-12) La première de notre série sur le transport collectif avec l’exceptionnel Human Transit de Jarrett Walker. Il y aura neuf (9) chroniques dans cette série.
(2023-01-11) Aujourd’hui prend fin notre série Housing in NYC avec la publication de la chronique sur le livre de Madame Julia Wertz, Tenements, Towers & Trash. On en profite aussi pour souligner quatre (4) lectures qui auront marqué notre année 2022 avec Top Four 2022. Et demain, on lance nos chroniques de 2023 avec une première série sur les transports collectifs et actifs ! Bonne lecture urbaine !
(2023-01-10) La quatrième chronique de notre série Housing in NYC avec la revue sur l’ouvrage de Monsieur Zachary J. Violette, The Decorated Tenement. Pourquoi le cacher? Ce fut ma meilleure lecture de 2022.
(2023-01-09) Notre chronique sur le plus qu’exhaustif livre de Monsieur Robert M. Fogelson, The Great Rent Wars—New York, 1917-1929 lance cette semaine où nous allons finir notre série Housing in NYC et poursuivre avec Trans&Transit, à partir de jeudi. D’ici là, bonne lecture urbaine !
(2022-12-29 et 2023-01-06) Je reporte au deuxième lundi de 2023 le reste des chroniques de notre série Housing in NYC, mais ce n’est que partie remise ! On va aussi commencer comme prévu une nouvelle série, cette fois sur le thème général des transports collectifs et actifs (Trans&Transit) dès le jeudi 12 janvier prochain. En ouverture, l’ouvrage de Monsieur Jarrett Walker, Human Transit, qui a re-paramétré pour le mieux les discussions autour de cette thématique.
(2022-12-21) Deuxième dans notre série Housing in NYC, Working-Class Utopias fait malheureusement le récit de ce qui fut un peu le Waterloo du mouvement coopératif, du moins au É-U et un peu par extension dans notre pays. Avec une série de personnages aussi unique et opératique, comme seule The Big Apple peut nous en offrir.
(2022-11-21) Une nouvelle série s’entame aujourd’hui avec la publication de notre chronique autour de l’ouvrage de l’architecte et historien Richard Plunz, A History of Housing in New York City. Le titre et le thème de cette nouvelle série, qui occupent notre temps jusqu’à la fin de l’année, est justement Housing in NYC. Voici la liste des ouvrages qui en feront partie :
[1/5] A History of Housing in New York City (Richard Plunk) — (21 novembre)
[2/5] Working Class Utopias—History of Cooperative Housing in NYC (Robert M. Fogelson) — (21 décembre)
[3/5] The Great Rent Wars—New York, 1917-1929 (Robert M. Fogelson) — (09 Janvier 2023)
[4/5] The Decorated Tenement—How Immigrant Builders and Architects Transformed the Slum in the Gilded Age (Zachary J. Violette) — (10 Janvier 2023)
[5/5] Tenements, Towers & Trash—An Unconventional Illustrated History of New York City (Julia Wertz) — (11 Janvier 2023)
[Hors-série] Top Four 2022 (une sélection de quatre livres marquants revue au cours de l’année) — (11 Janvier 2023)
(2022-11-03) La chronique du dernier livre de notre série variété automnale, White Flight—Atlanta and the Making of Modern Conservatism, est publiée aujourd’hui. On commence notre prochaine série, Housing in NYC, qui nous conduira jusqu’en 2023, la semaine prochaine. D’ici là, bonne lecture urbaine !
(2022-10-31) Publication des deux prochaines chroniques, soit celle sur Lieux de savoir et celle sur Segregation by Design. Ce dernier m’a d’ailleurs motivé à faire un changement sur le dernier livre, qui sera White Flight—Atlanta and the Making of Modern Conservatism; c’est une histoire à la fois urbaine et politique, comme on les aime et qui a des répercussions jusqu’à ce jour, même ici, comme on le verra. Ce dernier sortira donc ce jeudi (3 novembre), tandis que la prochaine série, Housing in NYC, commence lundi prochain (7 novembre). Bonne lecture urbaine !
(2022-10-07) On commence enfin notre mois d’octobre sous le thème des ‘variétés automnales’, avec deux ouvrages qui me tardaient de discuter, Maximum Canada et One Billion Americans. Fort en eux-mêmes; de la dynamite ensemble!
(2022-09-08) Je me trouve à être employé une douzaine d’heures par jour, tous les jours de semaine (et 16 heures les weekends) durant cette période électorale au Québec. Dans les circonstances, je vais simplement décaler d’un mois les séries prévues à l’horaire. Voici donc la liste des ouvrages qui feront l’objet de chroniques durant le premier mois, en octobre, sous le thème disparate de « variétés automnales ».
Maximum Canada—Toward a Country of 100 Million (Doug Saunders) et One Billion Americans—The Case for Thinking Big (Matthew Iglesias) — (7 octobre)
Lieux de savoir (Maurice Lagueux) — (30 octobre)
Segregation by Design—Local Politics and Inequality in American Cities (Jessica Trounstine) — (31 octobre)
White Flight—Atlanta and the Making of Modern Conservatism (Kevin M. Kruse) — (3 novembre)
(2022-09-07) C’est notre mini « rentrée littéraire » ici à la Fabrique urbaine, et on commence avec un mois de septembre tout en variété, avec chaque semaine un ouvrage qui contrastera avec le précédent. Pour le reste de la saison, le mois d’octobre se place sous le thème « Housing in NYC », comme complément à notre série de l’été. Ensuite, on changera de ton pour une série qui me tarde de faire depuis le début de ces chroniques, sur l’accessibilité et les transports en commun, que j’appellerai « Trans & Transit » (novembre et décembre). La liste des ouvrages sera diffusée au début de chaque série.
(2022-08-23) Voici donc la chronique des ouvrages entamés (et à ce jour presque fini!) durant cette période de vacances. Bonnes vacances et bonnes lectures (urbaines!) à tous.
(2022-08-02) Mois d’août, mois de vacances ici à la Fabrique urbaine. Mais cela ne veut pas dire abandonner nos lectures, loin de là ! Bientôt une chronique des livres de vacances pour ce mois d’août 2022.
(2022-08-02) Notre série thématique sur l’habitation et le logement vient de prendre fin. Cette liste fait le lien avec leurs pages respectives :
Modern Housing, Catherine Bauer (23 mai)
Still Renovating—A History of Canadian Social Housing Policy, Greg Suttor (1 juin)
6000 Years of Housing, Norbert Schoenauer (20 juin)
Montreal : A Rich Tradition in Medium Density Housing, David B. Hanna et François Dufaux (21 juin)
Gentriville—Comment les quartiers deviennent inabordable, Marie Sterlin et Antoine Trussart (22 juin)
Fixer-Upper—How to Repair America’s Broken Housing System, Jenny Schuetz (30 juin)
The Affordable City—Strategies for Putting Housing Within Reach (and Keeping It There), Shane Phillips (1er juillet)
Missing Middle Housing—Thinking Big and Building Small to Respond to Today’s Housing Crisis, Daniel G. Parolek + House Divided—How the Missing Middle Will Solve Toronto's Affordability Crisis (8 juillet)
Golden Gate—The Housing Crisis and a Reckoning for the American Dream, Conor Dougherty (26 juillet)
Un autre doublet : Evicted + The Rent is too Damn High (31 juillet)
Et pour finir, on regarde les documents rendus disponibles dans le cadre de la consultation de la CMM sur leur projet de Politique métropolitaine d’habitation (2 août).
Par un heureux hasard, Urbanité, la revue de l’Ordre des urbanistes du Québec (OUQ), dans son dernier numéro (printemps/été 2022), consacre un dossier spécial sur l’habitation. Il est possible de télécharger la revue sans frais ici.
(2022-05-05) Voici la liste des ouvrages dans notre série Banlieues. Cette liste fait le lien avec leurs pages respectives :
Banlieue, dites-vous? (1 avril)
Borderland—Origins of the American Suburb, 1820-1939 (8 avril)
Building Suburbia—Green Fields and Urban Growth, 1820-2000 (14 avril)
Bourgeois Nightmares—Suburbia, 1870-1930 (21 avril)
Suburban Nation—The Rise of Sprawl and the Decline of the American Dream et Sprawl Repair Manual (5 mai)